Christine AFRIAT est docteur en sciences économiques, spécialiste de la prospective, de l’évolution des métiers et des compétences, vice-présidente de la Société Française de Prospective.
1 – « Prospective », de quoi parle-t-on ?
La prospective est une démarche indépendante, dialectique et rigoureuse, menée de manière transdisciplinaire et collective et destinée à éclairer les questions du présent et de l’avenir, d’une part en les considérant dans leur cadre holistique, systémique et complexe et, d’autre part, en les inscrivant, au-delà de l’historicité, dans la temporalité.
2 – Qu’est-ce que la « Société Française de Prospective » et à quoi se consacre-t-elle ?
La SFdP est une association, fondée en 2013, constituée de membres individuels (praticiens, consultants, universitaires, amateurs de la prospective) et de membres institutionnels (collectivités territoriales, départements ministériels, groupements d’entreprises).
Elle se veut un lieu de dialogue entre les prospectivistes, la société civile et les institutions dans une perspective pluraliste, interdisciplinaire et internationale. Elle veut être un acteur du renouvellement de la pensée prospective française.
Ses activités sont de diverses natures : un évènement phare, le Printemps de la prospective ; des journées d’études et des journées exploratoires sur des sujets d’avenir ; des travaux en Commissions qui approfondissent des problématiques spécifiques (prospective des organisations, prospective de l’environnement, prospective territoriale.) et des publications, dont « La grande Transition de l’humanité » et « La métamorphose du travail ».
Et nous venons d’initier un exercice de prospective qui s’intitule « Prospective Post pandémie ».
3 – A quoi est dédié le « Printemps de la prospective » 2020 ?
Le huitième Printemps de la Prospective de la SFdP est consacré à la présentation d’un exercice de prospective sur l’avenir du travail et à la mise en débat du diagnostic réalisé et des préconisations émises.
Ce colloque a pour objectif de répondre aux interrogations suivantes :
– Quelle sera la place du travail dans les prochaines décennies ? Quel sens aura-t-il dans la société de demain ? Comment sera-t-il exercé ?
– Quelle place la personne peut avoir dans ce monde en changement ? Quel rôle peut-elle avoir dans son développement ? Quelle utilité sociale peut-elle avoir ?
Initialement prévu le 20 mars 2020, jour du printemps, il se tiendra finalement le 12 juin 2020 mais sa forme a changé : ce sera un printemps de la prospective virtuel « on line ».
Note de la rédaction :
Vous retrouverez prochainement sur notre BLOG le lien nécessaire à votre participation.