Un colloque réussi pour promouvoir la reconnaissance ouverte

Les 6, 7 et 8 novembre derniers se tenait à PARIS le Colloque international « e-PIC 2024 », dans les locaux de l’Union Internationale des Chemins de fer (UIC),à l’initiative de l’OPEN RECOGNITION ALLIANCE /RECONNAÎTRE , avec plus de 150 participant(e)s de plus de 60 pays (et le soutien du Ministère du Travail, en France).

Plusieurs de nos membres y participaient et sont intervenus en Plénière ou en Ateliers (en tant qu’AFDEC, SINELIANCE, IPERIA, APP ou au nom de l’Association), souvent aux côtés de partenaires de longue date (AFNOR, Université Savoie Montblanc, CDC, …).

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Nouvel acte de relance du dialogue social

Après l’ANI (Accord National Interprofessionnel) signé entre l’U2P et les syndicats en début d’année (cf. Brève d’actu ci-après), et malgré un climat social lourd – fait d’incertitudes budgétaires, de menaces croissantes de fermetures et de craintes pour le pouvoir d’achat – les partenaires sociaux ont eu l’intelligence collective de signer fin novembre 2024, 3 nouveaux accords, négociés en parallèle, relatifs à l’emploi et au travail des salariés seniors, à l’assurance chômage et au dialogue social.

Le plus important est, sans conteste, l’accord national interprofessionnel en faveur des seniors, qui comporte trois avancées principales, aux yeux des syndicats de salariés :

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Conversation Professionnelle du 20/06/2024

Le 20 Juin dernier, de 17h30 à 20h00, s’est tenue notre Conversation Professionnelle avec, pour thématique, la « Validation de l’expérience dans tous ses états ».

Une présentation est disponible ci-dessous, en format diaporama :

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Dialogue social en panne ?

La négociation du « Pacte de vie au travail » est actuellement un échec ; rien n’est sorti d’une négociation, qui a duré plus de trois mois, entre partenaires sociaux et il n’y aura pas de nouvel accord national interprofessionnel (ANI).

Pourtant, à quelques jours de la conclusion, la Fédération des CIBC avait réussi, dans son Grand Opéra de VICHY, à tous les réunir pour une table-ronde « courtoise » et « constructive », où des points de convergence semblaient apparaître, à tout le moins sur l’accompagnement des individus et de la sécurisation des parcours, notamment au regard des transitions et reconversions professionnelles.

Les syndicats de salariés avaient tour à tour « zoomé » sur un certain nombre de positions, figurant dans leur Plateforme commune (téléchargeable ici) :

• La création d’un « droit à la reconversion professionnelle » ;
• La qualité dans les entretiens professionnels ;
• L’abondement des moyens financiers affectés aux projets de transition professionnelle (PTP) ;
• Le danger d’un « adéquationnisme » grandissant qui amoindrit la liberté de choix du salarié ;
• Le risque d’un « appauvrissement de l’investissement dans la formation professionnelle »

Et il semblait se dégager un consensus sur l’accompagnement des chefs d’entreprise des PME et TPE et la création d’une « instance stratégique nationale multipartite », qui s’appuierait sur les travaux des observatoires de branches.

Difficile dans ces conditions de prévoir l’ampleur des désaccords au sortir de la séance du 8 avril !

Pourtant, face au texte patronal proposé (téléchargeable ici), on retiendra, au-delà des divergences, les mots forts des négociateurs syndicaux : constat d’un « gâchis » et d’un échec « grave pour le paritarisme », pour les uns, à minima « déception » pour les autres, conviction d’un « rendez-vous manqué » pour tous. « Le patronat avait proposé un accord moins-disant partout » proteste, dans Le Quotidien de la Formation, une des négociatrices. Les propositions patronales de créer un « CDI seniors expérimental », d’ouvrir la possibilité de rompre le contrat du salarié en parcours de reconversion, de passer l’entretien professionnel de 2 à 5 ans et le refus de traiter les transitions professionnelles sur les fins de carrières et ont été particulièrement mal reçues ; sans même parler des blocages sur la création d’un « Compte Epargne Temps Universel (CETU) », auquel seul l’U2P s’est montrée favorable.

Reste à savoir comment rebondir dans ces conditions et qu’est-ce qui pourrait encourager une reprise , pourtant indispensable, du dialogue social dans les mois à venir ? Restons attentifs et ouverts à tout ce qui pourrait le permettre, ne serait-ce que dans les Branches ou au plan d’initiatives territoriales innovantes.

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